La sexualité est un thème précis complexe



Une sexualité épanouie participe au bien-être psychique. A l’inverse, une activité sexuelle non satisfaisante ou difficile peut être source de troubles psychiques ou de mal-être. Les difficultés relationnelles, les troubles sexuels ( physiques et émotionnels ), l’infertilité peuvent fragiliser la santé psychique. Les pressions sociales sur l’activité sexuelle, sur les rôles hommes-femmes, sur l’image du corps physique ou alors sur l’orientation sexuelle posent parfois des ennuis, notamment chez les jeunes. Il arrive aussi que les femmes soient confrontées à d’autres pressions autour de être enceinte ou de l’avortement pouvant elles aussi avoir un coup sur la tranquillité d'esprit psychique. Il est déterminant d’accorder de l’attention à ces questions autour de la sexualité et n'hésitez pas à les partager avec un expert d’un centre de santé sexuelle. Pour une adresse, consultez notre banque de données ici. Vous pouvez autant faire appel à un spécialiste ( sexologue, sexothérapeute ) dans votre région.

’ensemble des organes et des structures anatomiques impliqués dans l'arrivée de l’éjaculation reçoit aussi bien une innervation sympathique et parasympathique. Celle-ci est essentiellement issue, d’une part, du plexus pelvien ou plexus hypogastrique inférieur qui représente une croisée pour les fibres nerveuses des nerfs pelviens ( composante parasympathique ) et hypogastriques ( composante sympathique ) et, d’autre part, de la chaîne sympathique paravertébrale lombosacrée. On considère généralement que l’émission est cadrée exclusivement par le système nerveux sympathique, cependant une synergie entre l’innervation sympathique et parasympathique est la règle pour la plus grande partie des fonctions viscérales. Ainsi des principes harmonieux adrénergiques et cholinergiques sont impliqués dans le contrôle nerveux de l’éjaculation de la même façon que des mécanismes non adrénergiques non cholinergiques représentés par des fibres peptidergiques, purinergiques et nitrergiques ( NO ) récemment mises en vedette. Les observations cliniques de même que les datas anatomiques et pharmacologiques ont fourni une démarche globale matière à régulation autonome périphérique de l’émission : les mécanismes parasympathiques cholinergiques participent au contrôle de la sécrétion épithéliale des glandes sexuelles accessoires et les mécanismes sympathiques adrénergiques sont responsables de la contraction des fibres musculaires lisses du tractus séminal et du col vésical. Les contractions musculaires striés pelvipérineaux sont commandées par les efférences somatomotrices issues de la moelle épinière sacrée chez l’homme et atteignant les tissus myocytaires striés pelvipérinéaux via le nerf honteux. L’innervation sensorielle du tractus séminal a fait l’objet de une petite quantité de travaux et son rôle fonctionnel demeure mal connu. Il apparaît quand plusieurs voies afférentes projetant vers les niveaux thoracolombaires et sacrés exercent un rôle activateur sur l'explication éjaculatoire. Les deux phases de l’éjaculation sont médiées par des réflexes organisés chez l’homme aux étages spinaux thoracolombaires et sacrés. En effet, l’éjaculation persiste après lésion médullaire complète chez l’homme. Cependant, la difficulté d’obtenir une éjac après traumatisme médullaire est largement documentée. Néanmoins, lorsque les segments lombosacrés de la moelle épinière sont épargnés par la lésion, une éjaculation peut être provoquée chez des patients présentant une interstice des fibres de l’axe cérébrospinal. Ces observations montrent que le dispositif moteur à l’origine des contractions stéréotypées des muscles striés pelvipérinéaux se trouve dans la moelle épinière. De plus l’émission réflexe, la fermeture du col vésical et les contractions rythmiques de la masse musculaire bulbospongieux impliquées dans l’expulsion de la jute sont autant de réflexes spinaux très probablement résultants de le recrutement des afférences sensitives du nerf pudendal. Ce fait a été exploité avec succès pour recueillir du sperme chez des patients traumatisés médullaires en réponse à une stimulation façon vibratoire appliquée sur le chibre. Les centres spinaux sympathiques thoracolombaires, parasympathique et somatique moteur sacrés jouent un rôle primordial dans l’éjaculation. Leur activité synchronisée est essentielle dans le processus éjaculatoire et la récente identification, auprès d'un rat, d’un groupe de neurones lombaires spinothalamiques ( LSt ) formant un générateur spinal de l’éjaculation constitue une avancée majeure dans la meilleure compréhension de la commande des mécanismes périphériques ( ). Il est probable que les neurones LSt soient sous l’influence d’une modulation cérébrale mais celle-ci n’a pas encore été caractérisée.

Le désir, ou libido, est une pulsion psychobiologique, qui s’alimente de deux sources : sensorielle exogène, et endogène correspondant aux fantasmes et aux idées sexuelles. C’est donc la recherche de l’accession à un « objet » de jouissance qui incite une personne à avoir un comportement sexuel. Il précède et déclenche l’excitation sexuelle et pousse le sujet à appliquer des stratégies offrant avoir un comportement sexuel. On reconnaît dans l'attirance sexuelle, d’une part, une composante biologique, neuroendocrinienne et, d’autre part, dans l’espèce humaine, une composante psychoaffective venant moduler la composante biologique de façon stimulante ou inhibitrice. On peut distinguer un attraction physique « spontané » en relation avec des stimuli intrinsèques affectifs, fantasmatiques et cognitifs et un attraction physique « réactif » pour répondre à l’excitation physique. Ainsi, le dimorphisme sexuel distingue de façon schématique, dans le désir, la femme et l’homme. Le désir masculin est principalement captatif et primaire se focalisant sur l’objectif final, c’est-à-dire le copulation, selon un mécanisme relativement simple de besoin–récompense, malgré actif que l'envie féminin est de manière fréquente indirect, secondaire, mangeant de le lien et de la tendresse dans un réseau émotionnel complexe en miroir : c’est un minimum le désir du désir de l’autre. Dans une acception biologique et finaliste, le désir sexuel est simplement une impulsion instinctive vers l’accomplissement d’un copulation dont le but est d’assurer la perpétuation de l’espèce. Tous les animaux, notre dimension énergétique compris, manifestent un comportement particulier au désir qui inclut des mécanismes psychomoteurs pouvant être stéréotypés. Ainsi, bien au dessus de l’aspect purement subjectif, le concept de désir sexuel englobe tous les actes fabriqués par cette question pour atteindre un programme à signification sexuelle. Chez l’animal certains comportements pendant la copulation permettent d’évaluer le niveau de volonté sexuelle par la quantification de performances locomotrices ou cognitives, ou par le surpassement d’une douleur ou d’une aversion. notamment, un rat mâle aura à résoudre une tâche opérante [9, 10] ou à traverser une grille électrifiée pour atteindre une femelle sexuellement réceptive. Ainsi, la valeur des performances reflètera le degré d'énergie affiché par l’animal. L’effet permissif au niveau cérébral des hormones sexuelles ( androgènes chez le mâle et estrogènes chez la femelle ) sur l’expression de la motivation sexuelle est primordial établi. L’action régulatrice d’autres neuropeptides ( ocytocine et prolactine ) a également été rapportée. Chez le rat, l’activation des systèmes dopaminergiques incertohypothalamique et mésolimbique est essentielle pour : la reconnaissance du caractère sexuel d’un stimulus ( conditionné ou pas ) ; la focalisation de l’attention sur celui-ci ; l’expression des comportements moteurs d’approche préparatoires à l’acte sexuel. La dopamine joue donc un rôle primordial et les signes extérieurs des ligands des récepteurs dopaminergiques sur la motivation sexuelle, des femmes et des hommes, sont documentés chez l’animal comme chez notre dimension énergétique. Le système opiacé est de même impliqué, à travers l’interaction avec le dispositif dopaminergique, dans la maîtrise cérébral de la motivation sexuelle chez le rat et notre dimension énergétique. Les variations d’intensité de la libido sont un facteur relationnel important dans un couple : plus le désir pour le ( la ) partenaire est nécessaire moins le sujet pense à dissiper la relation. Ainsi, si l’amour, capable de être défini comme une impression d’intense affection et d'envie d’union avec une entité, est différent de la libido, il y a des similitudes biochimiques et neuroendocriniennes mises en vue par l’imagerie fonctionnelle cérébrale. Une méta-analyse des résultats d’études en IRM fonctionnelle montre que l’amour et l'attirance sexuelle activent un réseau de voies nerveuses spécifiques et similaires. Ce réseau comporte l’insula, lobe composé de cinq petites circonvolutions situé efficient du sillon latéral qui contient des hormones stéroïdiennes et dont la fonction se rapporte à la perception consciente des sensibilités viscérales, l’hypothalamus, le striatum ventral, l’aire tegmentale ventrale, l’amygdale, le thalamus, l’hippocampe de même que des aires spécifiques limbiques et corticales. Ces régions participent à la perception des émotions, de la motivation, de l’intégration des sensibilités viscérales et somatiques, des comportements sociaux, sentimentaux et des intentions d’autrui et des agissements en miroir. Cependant des différences existent par exemple au sein de l’insula : la provenance à l'intérieur antérieure est activée par les sentiments amoureux et la provenance à l'intérieur postérieure par le désir sexuel. Cette caractéristique neurofonctionnelle de progression postéro-antérieure est adaptée à le concept faisant de l’amour une construction abstraite de façon partielle se basant sur des la représentation mentale de moments et d’émotions ( dont de désir sexuel ) répétés partagés avec quelqu'un d'autre. Le désir sexuel active de façon plus intense les régions en rapport avec le corps ( cortex somatosensoriel, lobule pariétal inférieur ) malgré le fait que l’amour active de façon plus intense les régions dopaminergiques rattachées à la motivation, la récompense et à la formation des habitudes. Ces études en IRM fonctionnelle ne mettent pas en vedette de différences morphologiques ni fonctionnelles majeures par rapport au désir, l’amour et l’orgasme entre l’homme et la femme ( ) [14, 15]. La stimulation sexuelle visuelle produit cependant une activation neuronale plus importante et plus rapide chez l’homme au niveau de l’hypothalamus et de l’amygdale. néanmoins, durant la stimulation des partie génitale, l’activation est plus importante au niveau frontopariétal gauche chez les dames. Ces données sont en faveur d’une plus grande propension pour les personnes de sexe masculin à identifier visuellement les éventualités sexuelles et pour les femmes a consommer des représentations mentales du partenaire lors de la stimulation sexuelle. Enfin on peut utiliser aujourd’hui des statistiques mettant en vedette des variations des réseaux de connections nerveuses notamment au sujet de l’amygdale et de l’hypothalamus en fonction de l’orientation sexuelle des hommes.

Selon l’OMS, la complète santé sexuelle est l’intégration des aspects somatiques, affectifs, intellectuels et sociaux de l’être sexué, afin de mieux parvenir à un enrichissement et à une croissance de la personnalité humaine. En écho à cette description, l'envie sociétal – largement véhiculé par les médias – va vers « l’obligation » d’une apparence physique, mentale et sexuelle prolongée le plus longtemps possible : la barre est haute pour tous les professionnels de santé impliqués dans cette chasse ! La dictature du bien à tout prix, de l’épanouissement personnel, peut être source d’anxiété, dans une recherche permanente d’un idéal jamais atteint… L’avenir sera-t-il la psychothérapie par Internet, comme l’ont déjà proposée certains auteurs, le développement de robots sexuels, partenaires télécommandables, ou le spray d’ocytocine, hormone de l’attachement, secrétée pendant l’orgasme, pour accéder rapidement au bonheur affectif et sexuel, déjà testé dans une étude australienne récente ?

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